PORTRAIT
Entraînement | 25 à 35 heures / semaines |
3 x Champion d'Europe
6 x Champion de France Elite (5 distance courte, 1 distance longue)
Podium aux Chts du Monde
Multiple vainqueur en Coupe du Monde
5ème et 10ème aux Jeux Olympiques (Athènes & Pékin)
6 x Champion de France Elite (5 distance courte, 1 distance longue)
Podium aux Chts du Monde
Multiple vainqueur en Coupe du Monde
5ème et 10ème aux Jeux Olympiques (Athènes & Pékin)
Naissance | 14 Février 1980 | Début du tri | 15 ans |
Entraîneurs | 1996 > 2006 | Patrick Dréano |
mi 2006 > début 2007 | Pierre Houseaux | |
Début 2007 > 2008 | Patrick Dréano | |
2009 > 2013 | Pierre Houseaux | |
2014 > aujourd'hui | Morgan Steinackre |
10km sur route | 29'59 | 1500m crawl | 16'36 |
FC Max | 198 | FC Repos | 31 |
Sports Extra | Sports de glisse | D'Origine | Natation |
Ville d'origine | Poissy | Habitation | Saint Raphaël |
Taille | 176 cm | Poids | 61 kg |
Meilleur souvenir en tri |
- En 2000, le jour de ma victoire aux Championnats du monde junior, de celle d'Olivier Marceau en senior et de la qualif de C. Blasco aux Jeux Olympiques. Et oui tout ça en un jour, à Perth, Australie.
- En 2002, ma victoire aux Championnats de France Elite (lors de ma 2ème saison en senior) après plusieurs mois d'arrêt puis une reprise "musclée" d'un mois et demi seulement. J'ai repris vraiment confiance en moi ce jour là, après une longue période de doute et de démotivation.
- En 2004, l'aventure Olympique, tout simplement...
- Mon premier titre de champion d'Europe, première victoire en coupe du Monde, et premier podium aux championnats du Monde...
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Club actuel | Triathlon CLub Saint Quentin en Yvelines "TCSQY" |
J'aime |
Innover et expérimenter des nouveaux trucs (dans tous les domaines) |
J'aime pas | Aller me coucher le soir |
Mes passions | L'écriture, La philo, le cinéma. Le dessin. La couture, les fringues. Le bricolage en tout genre, la décoration d'interieur. Le webmastering, et autre web design. Tout ce qui se rapporte à la mode, à l'art, et à la création. Les Sports de glisse |
Mes débuts |
Mon père était directeur de la piscine Municipale de Poissy (très beau complexe aquatique). Etant un peu « touche à tout » dans mon enfance et surtout un peu trop agité, il fallut que j’apprenne très tôt à nager pour ne pas risquer de me noyer dès qu’il avait le dos tourné. Nous habitions dans un logement de fonction à l’intérieur du complexe.
Puis j’ai pérennisé ce savoir en m’inscrivant au club de natation de Poissy à 10ans, le CNPY.
Jusqu'à 14 ans j’ai progressé un peu chaque année et changé de groupe tout en m’apercevant progressivement que ma spécialité devenait le crawl, et même le 1500m. C’est alors que le « triathlon » (sport que mon père pratiquait depuis toujours dans mes souvenirs de jeune enfance) entra dans ma vie. En effet le club de triathlon (sa section de jeunes) s’entraînait souvent dans une ligne à côté des nageurs. Ce sport qui me paraissait si long, dur, et inaccessible dans ma mémoire, se rapprochait petit à petit.
Il fallait voir les choses en face. Non seulement, il était vrai que mon père entraînait la plupart du temps ce groupe, mais aussi et surtout l’ambiance du club de natation ainsi que ces rangées de petits carreaux bleus commençaient à affaiblir ma motivation. Surtout à comparer de ces « barjots » de triathlètes qui avaient l’air de bien s’éclater dans ce qu’ils faisaient.
Évidemment en tant que « fils de l’entraîneur » je connaissais un peu cela, et il m’a été facile d’incorporer ce groupe de temps en temps pour commencer à goûter ce milieu attirant mais inconnu en terme d’effort. Néanmoins un fils d’entraîneur est aussi la proie facile pour devenir la tête de turc, en présence de qui on n’ose pas critiquer notre supérieur, le coach. Il y a eu donc une progression étalée sur deux ans pendant laquelle j’ai aimé ce sport, l’ambiance de l’entraînement mais aussi les à côté, les gens qui m’entouraient, athlètes, différents entraîneurs (natation, course à pied, mon père, etc…) dans la région Parisienne. Le club de Poissy Triathlon m’a beaucoup aidé même dans mes débuts au niveau du matériel ainsi que dans l’organisation des stages, des déplacements sur les petites compétitions régionales, entraînement, etc…
J’ai donc continué de nager avec les nageurs, de rouler et courir, quand j’avais le temps, avec les triathlètes.
Puis, une grande décision a bouleversé ma vie, et même plus que je ne le pensais. Après mon passage en seconde (sans avoir jamais redoublé) et un titre de champion de France UNSS remporté à Montbéliard (mon deuxième championnat de France UNSS), je décide avec un autre triathlète de faire une demande au CREPS de Boulouris, où j’avais effectué un stage de triathlon avec la ligue Ile-de-France, durant l’année précédente. A la rentrée mes ambitions étaient loin d’être aussi déterminées (surtout dans le temps) que maintenant. Mais je dois avouer que j’ai passé une année très enrichissante dans plein de domaines. Notamment la vie en communauté, les responsabilités, les vrais amis, les séparations,… et puis il faut le dire à 16 ans j’étais un peu fou fou, et se retrouver loin de l’autorité parentale, qui plus est avec plein de copains à la façon « loft story » mais version 50 sportives et sportifs déconneurs dans un internat avec des cours uniquement le matin et un après midi libre pour s’entraîner. J’en ai profité un an. Puis j’ai redoublé ma seconde, je me suis entraîné régulièrement grâce aux aménagements d’emploi du temps, j’ai fait plein de connaissances que je n’ai plus revues du jour au lendemain.
Ensuite, j’ai grandi au fil des années en ayant mon bac STT en 1999, tout en intensifiant un peu plus chaque année mon entraînement aux côtés de triathlètes que je ne voyais que dans les magazines et qui sont devenus des potes d’entraînement ou souvent même beaucoup plus.
Enfin j’ai pris conscience de la chance qui était la mienne, des gens qui croyaient en moi, qui m’aidaient chaque jours, de mes capacités, du travail qui me restait à réaliser pour faire vraiment du HAUT niveau. Mes priorités sportives ont réellement pris le dessus en 1999 après les championnats du monde junior de Montréal où j’ai terminé 5ème avec le meilleurs temps à pied, alors que je n’étais que junior 2. Ce n’était que des résultats de junior comme on m’a beaucoup répété mais je me suis rendu compte que le niveau international était à ma portée.
En 2000, durant la première année où j’ai passé mon Beesan (en 2 ans) au CREPS toujours, j’ai remporté le titre de champion du monde junior à Perth en Australie, pays du triathlon.
Le triathlon a pris une place presque totale depuis ce jour avec quelques dérapages et erreurs « de jeunesse » de temps en temps mais différente à chaque fois. Elles forment, il parait et puis j’ai dû les faire pratiquement toutes, maintenant je suis tranquille. La catégorie senior ne permet aucune erreur surtout en coupe du monde, donc je fais le métier depuis mon passage chez les grands. Mon objectif aujourd’hui serait de me qualifier puis brillé aux Jeux Olympiques, le rêve de bon nombre de sportifs je crois. Il représente un but, une motivation quotidienne qui me permet de repousser mes limites un peu plus chaque jours.
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Remerciements |
A lire dans "Rubriques mensuelles" (les 20 personnes qui comptent le plus pour moi)
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